Aucune crise ne ressemble à une autre, et ce phénomène est d’autant plus complexe qu’il est le fruit de l’accumulation de facteurs, dont certains ont une incidence considérable : augmentation soudaine du cout de l’énergie, politique monétaire inadaptée…
- La crise de 1929 : cette crise a touché la plus grande économie mondiale qui paraissait jusqu’alors invincible, à une époque de reconstruction où tout le monde avait foi en la conjoncture et l’économie. C’était l’époque des années folles, du retour de la paix, de la croissance et de l’entrée dans un monde industriel. Dans les deux ans précédant la crise, on a assisté à une vague de spéculation très importante jusqu’à ce que tout s’écroule en 1929, ce qui a engendré des répercussions jusque dans les années 50. Cette crise est devenue l’évènement boursier le plus terrifiant du XXe siècle.
- La crise de 2000 : le NASDAQ s’effondre en avril 2000, et entraine dans sa chute l’ensemble des marchés dans un krach boursier qui durera plus de deux ans. Il faut savoir que dans les mois précédents cet effondrement, les cours, marqués par la bulle internet, connaissent une hausse spectaculaire, à tel point que les investisseurs ne regardent même plus les entreprises, achetant plutôt des indices boursiers en bloc. Paris qui n’est pas épargné dégringole en septembre 2000, et ce phénomène s’accentue encore avec les attentats du 11 septembre 2011. Le Krach boursier de cette crise durera jusqu’en 2003.
- La crise de 2007 : Cette crise appelée « crise des subprimes » est essentiellement la conséquence du dégonflement soudain de la bulle immobilière des États-Unis. Avec la baisse de la valeur des biens immobiliers, les ménages américains n’ont plus eu les moyens de rembourser les prêts à surprime. Afin de compenser les pertes engendrées sur le marché immobilier, les banques doivent vendre leurs actions. Mais l’arrivée simultanée de nombreuses valeurs sur les marchés financiers conduit à la chute des cours.